Le Grenelle de l’environnement, et après ?
Pendant plusieurs jours en décembre dernier, Paris a accueilli et présidé la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations sur les changements climatiques de 2015 (COP 21). À cette occasion les regards du monde entier se sont tournés vers la France pour évaluer ses capacités de négociation sur le climat et prendre note des bons usages ou efforts cités en exemples.
Il est vrai que la France avait déjà bénéficié en 2008 d’une prise de conscience de la question environnementale. Un signal fort avait été donné avec les accords de Grenelle signés en mai 1968 et devait, à cette époque marquer un tournant dans notre société. Le Gouvernement avait lancé mi-2007 le « Grenelle de l’environnement » en associant l’État et la société civile afin de définir des actions qui devaient assurer un développement durable dans le pays.
Parmi les éléments de diagnostic partagés, les acteurs du Grenelle de l’environnement se sont accordés pour reconnaitre un fort potentiel de croissance de certains secteurs d’activité, notamment les transports.
Comme le soulignait Raymond Besson dès janvier 2008, dans la même rubrique du dévorant 288...